Préambule :

Depuis 1980, premier contact du public français avec les dragsters, l’audace de quelques mordus de mécanique a permis de faire résonner le craquement de quelques V8 en courses ou démonstrations.

L’engouement ne s’est jamais démenti, 2 sortes de  machines attirent les regards, les plus puissantes et les plus insolites. Le Darth Vader pourrait se flatter d’appartenir au 2 groupes, il a un look rétro et est présent dans le top 10 des meilleurs français.

″ Mais il s’assoit ou le pilote ? ″, ″ Comment fait-il pour voir la route ? ″, ce type de dragster, réputés difficile à piloter situant le pilote derrière le moteur avec ses jambes par-dessus les arbres de roue est appelé ″ SlingShot ″. La traduction la plus proche est : lance-pierre.

Qui est à la place du caillou ?

Le dragster :                                 Nom : Darth Vader 

Il est Animé par un moteur V8 Chevrolet de 7400CC développant 750CV à l’essence avec adjonction de protoxyde d’azote (N2O).

Après un convertisseur de couple haut régime la puissance est transmise à la boite de vitesse automatique, l’asservissement est modifié pour un passage manuel des rapports (2 vitesses). Un pont Ford 9″, sans différenciel, oblige les roues arrières à être solidaires pour éviter un changement de cap en cas de perte d’adhérence sur l’un des pneus. Gonflés à basse pression ces derniers ainsi que le châssis se déforment pour encaisser les efforts et propulser le bolide.

Le pilotage :

Au départ, le pilote actionne un interrupteur au ″ flying wheel ″ (volant), un frein de boite bloque alors la transmission en pression, il cale le régime (5000 tours ou plus) et attend. Au feu vert de l’arbre de noël, un simple geste du pouce libère le blocage hydraulique, et le dragster décolle les 2 roues avant. Le moteur faisant obstacle à la visibilité, le pilote surveille la roue avant gauche qui se posera au 60 m (50 m plus tard que la droite), Une lampe rouge sur le compte-tour lui signalera le moment de passer le second rapport. Des corrections de trajectoire se feront alors jusque la ligne d’arrivée ou le parachute sera déclenché et le coupe contact actionné.
                                                   

Moins de 9 secondes se seront écoulées, parfois courtes…
Parfois interminables !

Le Pilote :                                                   Nom : Guégan  Prénom : Georges

 Age : 52 ans.                                                                        Profession :     Équipementier de la route (Panneaux de signalisation)     

École de pilotage ″The Drag Racing School″(Gainesville Floride, octobre 1987), sous les directives d’un ex-champion du monde Franck Hawley, catégorie Funny-car.

En août 1989 l’idée de concrétiser un rêve d’enfance germait.
L’achat d’un dragster s’imposait pour s’exercer face aux autres européens sur les pistes de Drachten, Orange ou Santa Pod. Ainsi le premier ″rail″ (châssis tubulaire très long) arrivait en octobre sur le sol français.

Les compétitions :

 
Le principe est simple, deux pilotes se battent en duel sur la distance de 402 mètres. Le signal est donné par l’arbre de noël : les lampes jaunes s’allument chronologiquement  de 0.4 sec en 0.4 sec pour autoriser le départ par une lampe verte. Au cas ou le départ se verrait ″grillé″ par un pilote, une lampe rouge s’allume du coté du couloir du fautif entraînant son élimination.

Le règlement :          (catégorie compétition car)

Une règle d’or : ″Banni soit le nitrométhane″, en dehors de cette limite, le poids minimum fait l’objet d’un calcul, cylindrée, puissance, carburant ou carrosserie sont libres. Donc les courses offrent une grande diversité d’engin et le public ne peut qu’apprécier de voir des machines aussi disparates se mesurer : Funny-car contre Altered ou Rail contre Street-machine. A l’opposé les normes de sécurité sont strictes et garantissent public et pilote.

Le projet :         

 
En 2010 le projet sera de changer de carburant, le passage au méthanol est une nécessité écologique. Le public sera plus réceptif devant les évolutions d’une machine qui ne rejette que de la vapeur d’eau à l’heure ou chacun  pense à préserver la planète.

Les effets se feront sentir sur les performances. En effet le simple changement de carburant suffira à faire passer la barre des 1000 chevaux, le protoxyde d’azote pourra de nouveau faire un complément de puissance. La combustion générée par le méthanol est une combustion froide qui autorise de rouler sans liquide de refroidissement, d’où un gain de poids.

Les inconvénients sont nombreux, les casses seront plus fréquentes, la consommation sera plus grande et surtout avant chaque course la densité du carburant devra être mesurée et adaptée à la température de l’air.

Une peinture récente (Travaux finis fin mars 2010) a restituée l'aspect blanc immaculé d'origine.

Les devoirs du pilote :

Fournitures de documents :

Tous les passages télévisuels et tous les articles de presses devront être dans la mesure du possible collectés pour copie aux partenaires.

Une vidéo sur support informatique sera fournie pour matérialiser l’ambiance d’une course ainsi qu’une vidéo tournée à bord du poste de pilotage pour montrer les impressions vécues par le pilote.

Des plaquettes et publicités au nom du sponsor peuvent être diffusées, sur les sites d’exposition ou d’évolution du dragster. La fourniture reste à la charge du partenaire.

Des invitations à assister aux courses françaises ou aux démonstrations devront être fournies pour un nombre défini d’invités.

La présence du pilote et du dragster peut être planifiée pour une journée porte ouverte du partenaire, ou pour tout autre évènement médiatique.

Les retombées ( pour voir les images cliquez sur Articles de Presse) :