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| Orange Championnat d'Europe Burn-Out : mise en température des pneus. Bernst Seminati (Suisse) en plein burn. Pourquoi tant de haine ? Je tombais en 1/8ième de finale contre lui pour ma première course, autant dire que ce n'était pas gagné d'avançe. Pas de soucis, à voir la fumée dégagée par le traitement de choc infligés aux pneumatiques, on est sûr qu'il les a mis en température. A propos "HOT" ça veux pas dire brûlant ? |
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| Le Darth Vader avant le Burn Out. Il est toujours étonnant de constater la différence de
gabarit entre roues avant et arrière, la pression à l'avant est de 4.5
kg, à l'arrière c'est l'inverse à peine 800 gr dans les pneus.
En course, l'avantage d'une basse pression est d'offrir plus de surface de contact
avec le sol, donc plus de "grip". Au moment du départ, l'adhérence est
capitale pour s'arracher de l'immobilité et éviter un patinage synonyme
de perte de temps.
Le pilotage de la machine se fait presque à l'aveugle. Moteur et "Scoop" (prise d'air) interdisent toute vision de la trajectoire, tout se fait au jugé, la roue avant gauche sert de repère d'éloignement ou de rapprochement du bord de piste. Le dragster avance dans une mare d'eau, je m'apprête à accélérer pour faire patiner ses roues sur la flaque. Une soudaine perte d'adhérence va provoquer une montée en température des pneus par frottement. |
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C'est parti ! Lachez tout ! Les pneus ne collent plus à la piste. Notez la bande blanche sur le pneu qui indique clairement l'élévation de température. Les traces de roulage au sol prouve que le dragster est parti en légère glissade de coté. Encore 15 mètres plein gaz et la chauffe sera effectuée.Durant cette opération le pneu arrière gagne en diamètre et perd en largeur sous les effets de la force centrifuge. Ce phénomène offre 2 avantages, d'abord il réduit la partie en contact avec le sol à vitesse élevée (quand l'adhérence n'est plus primordiale) et ensuite permet de profiter d'un diamètre de roue petit à basse vitesse (1 tour = une distance) et plus grand à grande vitesse (1 tour = plus de distance parcourue), en quelque sorte une boite de vitesse à pas cher. Par rapport aux autres dragsters,un slingshot est beaucoup plus dur à amener au burn-out, en effet tout le poids est à l'arrière. Donc la perte d'adhérence est plus difficile à obtenir. |
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| Marche arrière toute. Après un bon burn-out, les gommes sont prêtes pour le run. Le dragster sera guidé par les coéquipiers pour le retour dans la gomme chaude laissée au sol offrant 4 à 5 degrés de plus que le reste de la piste. Dans le rôle du guide arrière Christophe* qui a pris soin de regarder par ou sont passés les pneus, et le guide avant, Joël mon frère, qui est le répétiteur des consignes données par le premier. Un ultime geste sera effectué par Joël : retiré la goupille accrochée au drapeau tricolore qui assure le parachute et me la montrer, c'est le signal qui signifie " Bon run ! Maintenant, tu es le seul maître à bord" *Christophe, jetez un coup d'oeil à la photo de l'Oldsmobile rouge (rubrique "Autres drags") qu'il a préparé pour son frère Michel. |
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